Dead end street

« Mais que vois-je ? Que lis-je ? C’est Skyler qui est de retour sur son blog ! Merde, on était si bien sans elle ! »

Non mais dites donc bande de petits voyous ! Moi qui croyais vous avoir profondément manqué…

Blague à part, je tenais à vous remercier, mes bien chères lectrices, mes bien chers lecteurs, pour vos petits comm’ de soutien suite à mon post précédent qui, il est vrai, n’était ni des plus joyeux ni des plus explicites…

Et après des mois d’hibernation du blog, il est temps pour moi de revenir afin de vous expliquer ce qu’il m’est arrivé et de vous rassurer car :

Je vais bien.

Et je suis enfin prête à reprendre le blog pour vous raconter tout ça, gifs débiles à l’appui (parce que les gifs c’est la vie !).

Bon par contre, vu tout ce que j’ai à raconter, vous vous doutez bien que cet article sera scindé en plusieurs parties (vous me connaissez maintenant).

Partie 1 : la vie de couple…

… c’est pas toujours idyllique ! Eh oui désolée de décevoir toutes celles qui se pâment encore devant les contes à la Disney en chantant « un jour, mon prince viendra… », mais je peux vous dire que la réalité est toute autre.

Au début, certes, c’est tout beau tout rose, on s’aime, on a l’impression d’être dans notre petite bulle quand on est ensemble, et dès qu’on s’éloigne 5 minutes de l’être aimé, il nous maaaaaaaanque…

On se prend à faire plein de projets, on se dit que rien ne pourra jamais nous séparer…

Alors on commence à vraiment concrétiser les choses : on s’installe ensemble.

Et puis quelques années plus tard, quand on se sent prêts, on fait un projet bébé. On tombe enceinte, bébé paraît, c’est un peu dur au début (surtout la fatigue), mais on s’en sort bien en tant que parents, et on continue à construire notre petite vie à 3…

Et l’enfant grandit, il commence à aller à l’école, on en est gaga, donc le couple reste stable malgré quelques anicroches…

Mais ces anicroches mine de rien commencent à s’accumuler, bof, peu importe, notre couple est plus fort que tout n’est-ce pas ?

Plus fort même que les mauvaises habitudes de l’autre qu’on a quand même un peu de mal à supporter…

Plus fort même que sa famille qui s’incruste dans vos vies (et votre logement) alors qu’on ne vous a pas demandé votre avis, à vous…

Plus fort que le stress d’un travail où ça se passe mal…

Plus fort que cet appartement horrible dans lequel on a fait l’erreur d’emménager et qui cumule toutes les nuisances…

Bref, plus fort que cette boule de stress qui grossit petit à petit en vous avec cette belle-famille envahissante, ce boulot merdique et en mauvaise voie, ce lieu de vie où vous ne voulez plus vivre, et toujours ces petites anicroches…

Les années passent et vous voyez une multitude de couples autour de vous se séparer, mais votre couple à vous est toujours là !

Puis vous finissez par vous rendre compte que monsieur est de plus en plus distant, et que vous avez tendance à fuir le quotidien en vous trouvant des loisirs qui vident la tête…

Mais vous ne dites rien, vous n’abordez pas le sujet qui fâche, car vous avez peur que l’aboutissement de cette discussion soit le début de la fin pour votre relation, cette vie de couple si confortable sur les plans organisationnel et financier, et aussi pour votre enfant…

Alors vous restez comme ça, le statu quo c’est bien, le changement fait peur…

Et vogue la galère !

Vous taisez cette souffrance intérieure sous-jacente qui grandit en vous depuis tant d’années, vous vous auto-persuadez même que vous l’aimez toujours !

Mais un beau jour, ce cumul de souffrance, de votre côté comme du sien, éclate tel un énorme kyste rempli de pus, et l’un de vous 2 n’en peut plus et ose enfin aborder le sujet avec vous et… vous dire que c’est fini.

Mais ça, ce sera dans le prochain épisode (je vous avais prévenus, et puis un peu de suspense à la Melrose Place ça fait pas de mal)…


Je n’ai pas retrouvé la source de la top image que j’ai depuis un moment dans mon ordi…

13 commentaires sur “Dead end street

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  1. Hé Ho Skyler !!!
    Rien de nouveau sous les étoiles sur cette terre, Hein! en matière de’Amour, de Vie de Couple, de vie de Famille, de Société, d’assignations, Épitoussa Hein!

    N’empêche je bave (Slurp!) de la suite….

    Me voilà en appétit!

    Et Welcome On Board!

    Tu es et deviens une Fille (vraiment) Formidable !

    Amen !

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      1. J’ai toujours vécu seul, par choix, mais de toute ma vie je n’ai connu que des couples heureux de s’unir et malheureux et tristes de leurs égos personnels destructeurs pour en arriver àse défairepar dépit….
        L’assignation sociale est une machine à broyer les êtres…,
        Pour preuve la misère humaine et la violence sociale que nous vivons de part les fondements putrides et mortifères de cette société-civilisation…

        Aimé par 1 personne

  2. Bonjour Skyler,
    Contente de te relire…
    Que dire sinon que j’aurais pu écrire presque la même chose, à quelques détails près, étant donné que je suis aussi passée par là.
    Le pire: le passage sur le non-communication => tu veux étouffer le truc en disant que ça passera, que le temps fera son affaire mais Scoop: NON PAS DU TOUT, bien au contraire.
    Et c’est dur et ça fait mal (rien que d’y penser je suis nouée…). Quand on est dedans en plus on a l’impression d’être embourbée et que rien n’y fera, jusqu’au jour où ça « explose », et ça fait mal et du bien aussi…
    Bon je vais en rester là, peut-être en écrirai-je moi aussi plus au prochain épisode…
    A bientôt, en espérant que tu te remets (vraiment) bien!

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    1. en effet je me reconnais dans tout ce que tu dis là, le fait d’étouffer mais de ne pas lever le petit doigt parce qu’on est embourbé dans cette routine… Le pire c’est que du coup, on fait passer notre confort matériel avant nos sentiments, qu’on oublie complètement… Ce n’est qu’une fois qu’il m’a quittée que je me suis « réveillée » et que j’ai ouvert les yeux sur tout ça !

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  3. Hello Skyler, heureuse de te retrouver et de savoir surtout que tu vas bien! C’est l’essentiel.
    Moi perso je trouve les gens qui vivent ensemble et fondent une famille, tantôt complètement barrés, tantôt carrément courageux.
    J’ai compris depuis longtemps que ce n’était pas ma came!

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