Je vous vois trépigner d’impatience dans l’attente de la suite du tag abécédaire sur les loisirs qui ont occupé mon enfance (et dont, je le rappelle, j’ai trouvé le concept chez Pativore).
Il est donc temps de mettre fin à ce suspense interminable et de vous révéler, avec les lettres N à Z, comment je m’amusais quand j’étais petite.
Attachez vos ceintures pour ce voyage dans le temps qui va secouer !

N comme…
Nounours rose
De mon temps et par chez moi (je sais pas si c’était pareil chez les autres), on ne parlait pas de « doudous », juste de « nounours », ou « lapin », etc. pour évoquer sa peluche préférée.
Me concernant, il s’agissait d’un petit ours en peluche entièrement rose, que j’avais appelé (accrochez-vous, parce que franchement je ne sais pas où j’étais allée chercher un nom aussi original) : Nounours Rose !

Il ne payait pas de mine mon nounours, mais je l’adorais, et toutes les nuits il dormait avec moi.
Quand il avait un trou, je le recousais soigneusement.
Mais il avait un problème, ce pauvre nounours : il avait froid, alors ma mère lui avait tricoté un petit pull en laine à sa taille. C’est qu’il était bien traité mon nounours !
Tellement bien qu’il existe toujours, ce brave Nounours Rose, et qu’il crèche dans un grand sac rempli de peluches dans le sous-sol de mes parents.
O comme…
Origami
S’il y avait bien un truc que je savais faire en origami, c’était les cocottes, ces fameux jeux ou la personne devait dire un chiffre, on pliait et dépliait la cocotte en comptant jusqu’à ce chiffre, puis on laissait la personne choisir une couleur parmi les 4 proposées. On soulevait alors le coin correspondant à la couleur, et on lisait la petite phrase (assassine sinon c’était pas drôle) notée dessous : « Tu pues des pieds », « Tu as des poux », « Tu as des verrues », etc.

Oui, ça aussi…
Ce jeu n’est toujours pas passé de mode, il faut dire qu’il n’est ni coûteux ni compliqué et qu’on peut varier les conneries qu’on écrit dedans autant qu’on veut !
Bon aujourd’hui j’ai évolué : je sais aussi faire des têtes de chiens en origami, mais j’écris pas « Tu manges tes crottes de nez » dessus…
P comme…
Piscinette
Quoi de meilleur, quand on a la chance d’avoir un extérieur et la malchance d’avoir des gamins qui chouinent parce qu’ils ont trop chaud l’été, qu’une piscinette à boudins ?

Vous la gonflez (tout en rageant parce qu’à la bouche c’est fatigant mais vous savez pas où vous avez mis ce p****** de gonfleur, en même temps si y avait moins de bordel dans le grenier screugneugneu, eh merde j’ai bavé j’en ai foutu partout sur le boudin c’est dégueulasse), vous la foutez au soleil et vous la remplissez d’eau froide.
Après une bonne partie de la journée en plein soleil, l’eau aura bien chauffé et vos gamins geignards pourront s’y baigner et arrêter de se plaindre (non mais, on voit qu’y z’ont pas fait la guerre et qu’y z’ont pas connu la vie aux champs à moissonner en plein cagnard, les gosses d’aujourd’hui j’vous jure, eh merde je me suis pris les pieds dans le tuyau d’arrosage).
Et du coup, ils vous laisseront peinard pour faire la sieste devant le Tour de France ou regarder Côte Ouest (eh merde, j’ai pas vu avec qui cette petite garce de Paige Matheson a encore couché).
Q comme…
Qui qui qui sont les Snorkies ?
Je crois que nous avons là l’une des questions les plus existentielles du XXe siècle, et d’ailleurs les plus éminents spécialistes se sont penché dessus mais n’ont à ce jour pas trouvé la réponse. Du coup, ils pètent les plombs les uns après les autres face à cette énigme insolvable.
Alors si vous avez une idée là-dessus, je me ferai un plaisir de lire vos hypothèses, la mienne étant qu’on a là une sous-espèce de Minipouss qui tels les dauphins sont revenus à une vie aquatique, un macaroni leur ayant poussé sur la tête en guise de tuba…
Toujours est-il que j’adorais ce dessin animé et que j’avais même un verre Snorkies, dont le 1er usage était de contenir de la moutarde…
R comme…
Roland Garros
Comme vous le savez, je suis une grande sportive et je pratique notamment le tennis à un très haut niveau (et, comme vous le savez également surtout si vous avez déjà parcouru la rubrique « Le sport c’est quoi ce truc » du blog — voir ci-dessous –, je suis une grosse mytho qui raconte n’importe quoi).
Retour à la réalité : c’est vrai que je n’aime pas regarder le sport à la TV, quel qu’il soit.
Cependant, quand on était gamins avec mes frangins, on aimait bien regarder certains matches de tennis lors du tournoi de Roland Garros (les cris de Monica Selles, la coupe de cheveux d’Andre Agassi, c’était quelque chose !). Ensuite, on se refaisait le tournoi en jouant au tennis contre le mur de la maison ou la porte du garage à l’aide de nos raquettes en plastique et de nos balles en mousse.
On s’amusait bien même si parfois le rebond de la balle pouvait se montrer imprévisible étant donné le sol inégal sur lequel nous jouions…
S comme…
Scoubidous
Ce n’est pas du chien (dont le nom s’écrit d’ailleurs Scooby-doo) que je vais vous parler, même si je regardais ses aventures dans Hannah Barbera Dingue Dong.
Je vais plutôt évoquer ici ce jeu qui consistait à tresser des fils d’une manière particulière pour créer ces trucs qu’on appelait des scoubidous, et qui pouvaient servir entre autres de porte-clés.
Quand j’étais en CM1, les scoubidous faisaient un retour en force dans les cours de récré, et tout le monde fabriquait les siens pour les exhiber sur la fermeture de son cartable ou de sa trousse…
On s’en servait même pour remplacer le caillou quand on jouait à la marelle !
J’avais un pote de classe qui était un véritable expert ès-scoubidous : il savait en faire de toutes les formes et avait même réussi à en tresser un avec des brins d’herbe. Même l’instit avait été impressionné !

T comme…
Trap trap délivrance
Parmi les jeux vedettes de nos récrés figurait Trap trap délivrance. Il consistait à former 2 équipes adverses : l’une composée de ceux qui devaient attraper et l’autre de ceux qui devaient s’échapper. Ceux de cette 2de équipe qui se faisaient toucher par un adversaire étaient faits prisonniers contre le mur, et pouvaient être libérés si l’un des coéquipiers encore libres parvenait à les toucher sans se faire prendre.
On était souvent nombreux à participer, quelle que soit notre classe. Ce jeu contribuait à la bonne ambiance qu’il y avait dans notre petite école primaire et nous permettait de nous dépenser en courant dans tous les sens.

U comme…
Uhu
Rassurez-vous : étant petite, je n’avais pas pour loisir de sniffer des bâtons de colle Uhu (d’autant qu’ils n’ont pas d’odeur particulière, pas comme les pots de colle Cléopâtre qui, eux, sentaient divinement bon l’amande) !

Elle sentait peut-être un peu trop bon, la colle Cléopâtre…
Par contre, cette colle Uhu m’a permis de m’adonner à de nombreux loisirs créatifs, comme décorer un pot à crayon-rouleau de PQ avec des photos d’animaux pour la fête des pères, mettre une barbe en coton à un père Noël en carton, coller des têtes de célébrités sur des corps qui ne leur correspondent pas du tout (Georges Moustaki avec un corps de footeux, Guy Lux arborant les pare-chocs et le maillot de bain rouge de Pamela Anderson…).
V comme…
Vinyles
Durant mon enfance, il n’y avait ni I-pods, ni playlists sur Spotify ou que sais-je encore, et les CD étaient encore inaccessibles pour nombre d’entre nous…
La musique n’était pas dématérialisée, on pouvait non seulement l’écouter mais aussi la toucher que ce soit grâce aux K7 (qu’il fallait rembobiner avec un crayon blabla… Franchement j’en ai un peu marre qu’on nous ressorte ça à chaque évocation des années 80 mais bref) ou aux disques vinyles.

La collection parentale de 33 et 45 tours de chanteurs tous plus chevelus les uns que les autres, rangée soigneusement à côté de l’énorme chaîne, était un incontournable dans les maisons, au même titre que les papiers peints aux motifs géométriques et le téléviseur à cul au coffret imitation hêtre.
Les enfants, de leur côté, avaient eux aussi leurs collections de chansons enfantines et de génériques de dessins animés.
De mon côté, le générique des Bisounours et La Danse des canards de JJ Lionel faisaient partie de mes vinyles, mais j’aimais aussi beaucoup écouter le disque Éthiopie des Chanteurs sans frontière…
Depuis quelques années, le disque vinyle est revenu à la mode et c’est tant mieux, car en bonne vieille réac nostalgique, je regrette le côté « imparfait » de ce support, notamment l’espèce de bruit de frottement qu’on entendait à l’écoute du disque…
W comme…
Willy Wonka
Parmi tous les livres qui ont marqué mon enfance, Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl est celui qui m’a le plus… ouvert l’appétit.
Cette profusion de chocolat me donnait une furieuse envie de croquer dans une tablette faute de pouvoir visiter l’usine de Willy Wonka et me pencher au-dessus de sa rivière de chocolat pour y remplir un bol à ras bord !

J’ai d’ailleurs bien aimé le film que Tim Burton a fait de ce conte, avec un Johnny Deep hyper énigmatique et un Freddie Highmore tout jeune et déjà doué !
X comme…
X
Non je ne vais pas vous parler de films X (encore heureux !), non je ne fais pas allusion à « Zézette épouse X ».
Ce X ne symbolise pas ici la lettre, mais la croix. Et par croix je veux dire point de croix.

Oui je sais, c’est un peu capillotracté tout ça mais allez dénicher un loisir enfantin qui commence par cette lettre, à part la série X-Or que je ne regardais pas !
Donc, pour en revenir au point de croix, il fait partie des nombreuses techniques que j’avais apprises lorsque les mercredis après-midis, je suivais un atelier couture et tricot organisé par le foyer laïc du bled où j’ai grandi.
Cet atelier m’a permis de fabriquer pas mal de trucs : tableau en boutons et broderie, clown en tricot, ceinture brodée et cousue, poupée de chiffon… C’était plutôt sympa, même si j’ai depuis oublié plusieurs techniques que j’y avais apprises…
Y comme…
Yam
Un jour, ma mère, pour nous occuper mes frères et moi sans doute pendant un jour de pluie ou de canicule pendant lequel on ne pouvait pas mettre le nez dehors et on était encore en train de se lamenter « j’m’ennuiiiiie !… », a eu la bonne idée d’acheter un jeu de Yam.
6 dés, un carnet de scores, c’est tout ce qu’il faut pour s’amuser !
Ce jeu consiste à lancer les dés tour à tour en essayant d’obtenir des combinaisons comme la suite, le full, le carré, et, combinaison ultime : le Yam (les 6 dés affichant le même chiffre).
On obtenait plus ou moins de points selon la combinaison réussie, et bien sûr, le gagnant est celui qui a le plus de points à la fin de la partie.
Tiens, évoquer ce jeu m’a donner envie d’y rejouer. Il faudrait que je dégote un nouveau jeu de Yam…

Z comme…
Zack Morris
Dans la 1re partie de mon tag abécédaire, j’avais évoqué l’émission Giga diffusée en fin d’après-midi sur antenne 2 et qui proposait moult séries pour ados, parmi lesquelles figurait Sauvés par le Gong.
C’est dans cette série qu’officiait Zack Morris, sous les traits de Mark-Paul Gosselaar.
Ce blondinet, qui craquait pour Kelly, entraînait son groupe de potes dans des aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres dans son lycée, mettant à rude épreuve les nerfs du principal, Mr Belding.
Notons que dans son groupe de copains se trouvait Screech, incarné par Dustin Diamond qui nous a quittés en début d’année…

C’est sur cette note un peu tristoune que je clos cet abécédaire. Ce ne fut pas évident de trouver un élément pour chaque lettre, mais je suis contente d’y être arrivée, et je vous invite à reprendre ce tag à votre tour que ce soit sur le même thème ou un autre, car avec l’abécédaire on peut parler de ce qu’on veut !
Alors n’hésitez pas !

Source de la top image : http://www.niss.fr/tag/edito/
Que de souvenirs, que je partage en partie!
Je trouve ça trop mimi de savoir que tu as encore un de tes nounours d’enfance, ce n’est malheureusement pas mon cas…
Et sinon, si je peux me permettre, le Yam (nous on appelait ça le Yam’s – pourquoi? – mystère!!), ça se joue avec 5 dés, et non 6 🙂
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Ah oui, au temps pour moi, c’est bien 5 dés. Va savoir pourquoi j’ai dit 6… ^^
Toi tu trouves ça mimi mais mes parents ça les fait râler, imagine les souvenirs d’enfance de 3 personnes qui prennent la moitié de la place dans le sous-sol de leurs parents… Mdr
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Ah ! Le parfum de la colle Cléopâtre … Avec son trou au milieu pour ranger la spatule.
Je crois que c’était une de mes premières addictions.
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Cette colle sentait tellement bon que je pense que certains ont dû la goûter… (pas moi je précise) ^^
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Salut,
Alors, rassure-toi. Niveau nom de peluches je ne faisais pas original non plus : petite lionne, petite rose, petite brune, …
Mon doudou à moi s’appelait Mickey (là encore, pas original puisque c’était une peluche de Mickey). Je l’ai encore aujourd’hui. Il est tout rafistolé (il a souffert le pauvre, si tu ne sais pas que c’est Mickey tu ne peux pas le deviner). Mais il est sagement rangé dans le tiroir de ma table de chevet 🙂
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Ça me fait rire car ma fille a un doudou depuis sa naissance, déjà le truc tu reconnais vaguement que c’est un lapin, en plus je l’ai rafistolé plusieurs fois façon Frankenstein, et je me dis que vu comme c’est parti, elle le gardera elle aussi toute sa vie. J’imagine pas dans quel état sera ce pauvre lapin quand elle aura mon âge… Mdr
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