Parce qu’il ne se passe pas un automne-hiver durant lequel je ne chope pas la crève, il a bien fallu que le refroidissement de ces derniers jours ouvre la porte de mon corps au rhinovirus et autres bestioles au sourire narquois comme on en voit dans Il était une fois la vie.
Allez envahir quelqu’un d’autre, au hasard… Macron ? (source ici)
Je pense que ce virus est arrivé jusqu’à moi par l’entremise de ma fille qui a pris froid à préférer s’habiller fashion plutôt que mettre sa grosse veste « qui fait gamine parce qu’il y a de la moumoute autour de la capuche ».
Mesdames-messieurs, les gosses du XXIe siècle…
Alors que nous on se faisait engueuler par nos parents si on ne portait pas nos cagoules ou nos bonnets ainsi que nos pulls Musclor tricotés main avec le sous-pull qui gratte en-dessous (« ben n’empêche que vous, vous étiez pas souvent malades, pas comme les autres gamins qui chopaient tout le temps des angines ou les oreillons ! » dit constamment ma mère pour justifier cette torture vestimentaire qu’elle nous infligeait).
Bref, à l’heure où j’écris ces lignes (soit le 5/10), je suis enrhumée, et pour faire passer plus facilement ce moment pénible, j’ai décidé de rédiger jour après jour un article-journal en plusieurs parties pour vous décrire l’évolution de mes symptômes et vous indiquer quels remèdes j’utilise.
Oui je sais, il y a plus passionnant comme sujet mais dites-vous qu’avec le juridique que je me coltine 35h chaque semaine, vous plongeriez beaucoup plus profondément dans les abysses de l’ennui qu’en apprenant que tel jour ma morve fut verte ou que telle nuit j’ai éternué 10 fois.
Jour 1 : lundi 5/10
Cette nuit j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir et je ne comprenais pas trop pourquoi, mis à part le fait que j’avais trop chaud avec la couette mais trop froid sans…
Ou alors c’est ce tire-au-cul de marchand de sable qui s’est jamais pointé, allez savoir, il s’est peut-être fait bouffer par Nounours…
Toujours est-il que la dernière fois que j’ai regardé sur mon radio-réveil cette nuit-là, il était 1h22…
Résultat : ce matin au réveil j’étais éclatée, et je sais par expérience que je vais traîner cette fatigue avec moi toute la journée. J’ai envie de lui dire « t’as pas d’amis ou quoi ? Dégage ! Va fatiguer quelqu’un d’autre ! » mais elle ne m’écoute pas.
En plus de cette fatigue j’ai commencé à sentir, à la déglutition, que mon pharynx nasal était sec côté gauche…
Aïe aïe aïe comme dirait le tabouret Préparation H, ça, c’est le signe avant-coureur que le rhume (rhinite ou, dans le pire des cas, rhinopharyngite bien corsée avec le nez rempli d’une morve gluante qui refuse obstinément de quitter le fond de mes cavités nasales) a déboulé en moi avec armes et bagages !!!
Alerte, branle-bas de combat, toutes les défenses immunitaires à leurs postes ! (Vous avez entendu, les anticorps qui font « bzzz » et les gros flics mangeurs de microbes ? Bougez-vous si vous voulez pas finir au gnouf comme les Charlots dans Les Bidasses s’en vont en guerre !)
De mon côté, j’ai dégainé mon pot de miel pour m’en enfiler une grosse cuillerée (miam !) avant le petit déj. Le miel est un remède naturel connu (et reconnu par la communauté scientifique, dixit une étude menée récemment) pour soulager les symptômes du rhume et renforcer les défenses immunitaires. Et en plus c’est super bon. Et toc.
Puis, après ce repas, j’ai nettoyé mon nez avec un spray à l’eau de mer pour essayer d’évacuer un max de saletés en me mouchant (j’ai fait ce que j’ai pu, je n’en suis pas encore au stade « ouhlà mais ça s’arrête jamais, merde ça a traversé j’en ai plein les mains. Qui veut une huître ? »).
Quand je suis rentrée chez moi pour manger lors de ma pause méridienne, j’ai testé des gouttes nasales aux huiles essentielles et au menthol que j’avais achetées pour traiter le rhume de la petite.
Ces gouttes sont hyper fortes ! Mais j’aime bien, les HE et moi ça fait un moment que ça dure… Il faut dire que sniffer un mouchoir contenant des gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus est le seul remède vraiment efficace que j’ai jamais trouvé pour soulager un nez en vrac…
De retour au boulot, l’irritation de mon pharynx nasal semble s’être légèrement atténuée. De plus, j’avais également pris un cacheton de paracétamol chez moi pour prévenir le mal de tête latent que m’occasionne cette saleté de fatigue qui ne veut pas me lâcher…
Mais les heures passent et l’irritation revient. J’évite de trop déglutir car c’est dans ces moments que je sens le plus cette douleur, mais d’un autre côté la sensation de sécheresse fait que je ne peux pas m’en empêcher… Tout est fait pour nous emmerder pendant un rhume !
D’ailleurs au taf je fais comme si de rien n’était, car je n’ai pas envie qu’on me regarde comme une pestiférée, c’est bon calmez-vous les gens, non j’ai pas la covid, j’ai juste chopé la crève comme je chope chaque année ! Une bonne vieille crève des familles ! Alors foutez-moi la paix, vous qui ramenez chaque hiver au boulot le virus de la gastro que vos mioches attrapent systématiquement à la crèche ou à la maternelle, imprégnant poignées de portes et documents de ce virus dégueulasse !
Me voilà de retour du boulot. Le côté droit de mon pharynx nasal commence à être irrité lui aussi…
Mais ça ne me coupe pas l’appétit pour autant : je viens de m’enfiler un morceau de brie, car je sais que ce soir je n’avalerai rien d’autre qu’une bonne vieille soupe !
Puis ce sera tisane spéciale coup de froid sucrée au miel, plaid, canap et l’émission de Stéphane Bern sur la 2 (ça parle de Louis XIV). J’espère juste ne pas m’endormir avant la fin, étant donné que Miss Fatigue est toujours collée à mes basques (quelle chieuse celle-là)…
En tout cas je sens que je vais passer une super nuit et que je vais être dans une forme olympique demain pour faire mes passionnants copier-coller…
Source de la top image : https://www.ebay.fr/itm/N-Publicite-Advertising-1965-Les-Mouchoirs-Kleenex-/222623667251
Deux petits conseils. Le premier est la vaseline goménolée que l’on trouve en pharmacie. Cela coûte vraiment pas cher et c’est vraiment très efficace pour faire en sorte de bien respirer par le nez principalement la nuit.
Le deuxième ce sont des bonbons au miel et à la sève de pin de chez le jardin de Corentin que je trouve dans les magasins biocoop par chez moi. Ils sont vraiment bien quand la gorge commence à irriter.
Ce ne sont pas des remèdes miracles mais ils permettent de diminuer les irritations dues au rhume.
Bon courage !
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à une époque je prenais des bonbons au miel (pas seulement quand j’étais enrhumée mais aussi pour le plaisir lol)
faudra que je m’y remette ! ^^
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Homeoplasmine pour les narines irritées (à se moucher continument et couler du blair des sécrétions aqueuses deg’ de chez deg’))et les gerçures aux lèvres qui ne vont pas manquer de se manifester( à respirer toute la nuit-jour comme un-e truie-porc par la bouche le blair etanchéifié)… Me trompe-je…? Homéoplasmine en tube de trois kilos peut-être pour la famille…. chez moi c’est produit miraculé tout l’an 🌿🤗🌿🤕🌿🤕🌿🤗🌿
Compter 5 jours-nuit pourri-e-s… j’ai bon là ?
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Oui c’est à peu près ça !
Je note : homéoplasmine !
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Pour la bouche d’en bas et après petits bobos des enfants, c’est Magique! Une vraie poudre de perlimpimpin et efficace
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Pour la gorge, je me gave de l’extrait de propolis que fait mon papounet.
Et de miel ^^.
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mmmmmm, mieeeeel… (*insérer gif de Homer Simpson en train de baver*)
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Hehe
Je suis actuellement en train de créer le flyer pour mon père d’ailleurs XD
Je t’avoue que je jure que par l’extrait de propolis. Ça s utilise pour tellement de choses … ^^
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J’ai jamais testé la propolis… (enfin yen a dans le fameux sirop dégueu mais c’est noyé au milieu de plein d’autres goûts)
Ça a quel goût ?
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C’est amer.
Je suis habituée parce que j’en prends depuis que je suis bébé !
Mais tu peux l’utiliser aussi comme le mercurochrome. Je n’ai jamais eu de mercurochrome d’ailleurs que le produit de mon père. Et c’est plus efficace que ce truc.
Par contre ça picote a mort quand tu l’appliques sur une plaie.
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