Eh oui, contrairement à ce gros lourdaud de Maître Sega, il m’arrive parfois de venir à bout de certains jeux vidéo de la 8bits de la marque, j’ai nommé la Master System II !
J’avais déjà commencé à vous parler de cartouches qui ne m’ont pas résisté sur cette console, eh bien voici la suite car, comme précisé dans le post précédemment (et subtilement) mentionné, je continue à jouer aux jeux qui ont fait les beaux jours de cette petite console aux traits arrondis et à la péritel souvent défaillante, grâce aux roms que nous avons ajoutés dans notre Mini Super Nes.
Voici donc un enrichissement à apporter à la liste de jeux Master System que je ne suis pas peu fière d’avoir finis ! (azy comment je fais trop ma crâneuse, là !)
The lucky dime caper starring Donald Duck

Encore une victoire de Canard ! (ben quoi ?)
La petite histoire…

Horreur, malheur ! L’Oncle Picsou s’est fait piquer sa pièce fétiche par la méchante Miss Tick (et accessoirement, ses petits-neveux Riri, Fifi et Loulou se sont fait enlever par 3 horribles corbeaux, mais ça, ça lui en touche une sans faire bouger l’autre, comme aurait dit Chichi). Conséquence : le vieux fait tout un flan de sa pièce de 10 cts mais bien entendu, il ne bouge pas son vieux cul d’emplumé pour aller la récupérer. Au lieu de ça, c’est ce brave Donald qui se farcit la corvée, afin de toucher la récompense promise par son oncle (le bon vieux système du bâton et de la carotte). Il va donc lui falloir aller crapahuter aux 4 coins d’un monde qui ressemble à un intermédiaire entre la Pangée et nos continents actuels (le mec qui a dessiné la carte devait être bourré ce jour-là) pour chercher les 3 morveux puis récupérer la pièce de l’oncle.
Les plus du jeu
En général, les jeux Master System sous licence Disney n’étaient pas décevants, et ces aventures de Donald ne font pas exception :
- Les graphismes sont très réussis pour un jeu sur console 8 bits, les personnages de l’univers Disney sont vraiment ressemblants, tant du côté de la famille de canards que de celui des « méchants » (Miss Tick, l’ours, le lion…).
Source ici - La Master gère bien le jeu, je n’ai pas noté de ralentissements particuliers, juste quelques défauts d’écran sans gravité (le plus prononcé étant celui de Donald qui se « dédouble » quand il est dans l’eau et qu’il remonte à la surface…).
- Les animations ajoutent beaucoup de fun au jeu : Donald qui s’énerve quand on le laisse poireauter trop longtemps, qui se gèle les miches dans la neige, crève de chaud dans le volcan (la canicule, ça touche pas que les petits vieux !), et, cerise sur le gâteau, Donald quand il nage. Là pour le coup il a vraiment l’air con avec ses lunettes et son tuba !
Source ici On ne s’en rend pas bien compte sur l’image mais disons pour résumer que Donald Duck qui nage = Phoebe Buffay qui court…
- Les mondes visités par Donald (et donc ses ennemis) sont variés : forêt pleine d’araignées, Andes dont les vautours vous balancent des cactus sur la tronche, oklm, Égypte qui grouille de scorpions (mais qui malheureusement ne chantent pas He’s a woman, she’s a man), Pôle Sud avec ses bonshommes de neige… D’ailleurs, on se demande comment notre pauvre canard ne se choppe pas la crève à passer du chaud au froid comme ça !
Source ici - Donald a plusieurs possibilités pour mettre une trempe à ses ennemis : leur sauter dessus avec ses pattes palmées, leur asséner un coup de maillet ou leur balancer un frisbee dans la tronche. Bon, pour ces 2 dernières options, il faut bien sûr être en possession de l’une ou l’autre de ces armes, et c’est pas en courant chez Bricorama ou Toys R’Us que vous les trouverez : il vous faudra sauter sur les bestioles que vous rencontrerez en chemin, et certaines d’entre elles vous procureront ces armes, ou d’autres objets comme des étoiles qui, au bout d’un certain nombre, vous rendront invincible quelques secondes, ou encore des diamants.

Les points faibles
La licence Disney ne fait pas tout, et le jeu souffre de quelques défauts :
- Autant les musiques sont plutôt sympa et agréables, autant les bruitages frisent le ridicule, notamment quand Donald se fait toucher par un ennemi, ou quand il reçoit un objet après avoir tué une bestiole. Franchement, les mecs des bruitages se sont moins foulés que les Monty Python quand ils font le cheval avec leurs noix de coco !
- La difficulté est mal dosée tout au long du jeu : les boss du début sont plus coriaces que ceux de la fin : franchement, Miss Tick, la « big boss de la fin », est ridiculement
Source ici simple à dégommer ; il m’a suffit de faire sauter Donald sur l’espèce de boule de cristal puis de lâcher la manette et de laisser le canard rebondir dessus jusqu’à ce que Miss Tick lâche l’affaire… Encore plus simple que de faire le combo ultra avec Orchid dans Killer Instinct et de laisser ensuite le personnage faire tout le boulot sans avoir besoin de toucher aux boutons ! De plus, certains passages sont tellement intorchables qu’ils ont dû en décourager plus d’un ! Je pense notamment à la salle où passent des boules piquantes et où il faut sauter sur des plateformes dont le comportement est imprévisible… Pareil avec les soldats et leurs foutues lances, difficile de ne pas s’y piquer le cucul ou la têtête !
- À cette difficulté s’ajoute le fait que Donald n’a droit qu’à une blessure, à la 2nde il rejoint le paradis des canards (une mare géante où les canes remuent du popotin — en f’sant « coin coin »). Mais si malheureusement on n’a pas d’arme, il faut vite s’en procurer une sinon au 1er coup c’est en route pour le Valhalla…
Aïeuuuuuuh ! (source ici) - Donald a dû abuser du pain jeté par les petits vieux au bord de la mare avant de partir à l’aventure car il est plutôt lourdaud quand il saute. Rien à voir avec son pote Mickey qui semble s’envoler à chaque bond !
- Je ne sais pas pour vous, mais je n’ai toujours pas compris à quoi servent les diamants…
Spoil : la fin c’est comment ?
La fin du jeu est assez rigolote : Donald, après avoir battu Miss Tick, récupère enfin la pièce porte-bonheur de Picsou. Il la lui ramène et s’attend à une super récompense, con comme il est (franchement, il le connaît pas son oncle, depuis le temps ?). Le vieux lui donne alors… une pièce de 10 cts porte-bonheur ! Donald, vous vous en doutez bien, est dégoûté : 10 cts, c’est même pas assez pour se prendre une cuite au rade du coin !

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C’est tout pour cette fois mais rassurez-vous, amis (retro)gamers, vous aurez très vite des nouvelles de Maîtresse Sega (ben oui c’est moi, je me suis autoproclamée, keskya ??? Tu veux te battre ???) !
Source de la top image : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200528_01478488/sega-c-est-plus-fort-que-toi-l-histoire-d-un-slogan-immortel
C’est quoi un gamer? C’est quoi une console?
Désolé de n’avoir rien compris à ce texte, pourtant élaboré mais interminable
Conflit de génération? Probablement, mais pourtant sans dire que c’était mieux avant!
Amicalement.
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Les jeux vidéo c’est un monde à part… 🙂
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Bonjour, Je ne suis pas du tout gamer et pourtant je testerais bien de faire bouger le popotin de Donald après avoir lu cet article! Malgré les points négatifs (ou peut-être juste pour entendre les bruitages ridicules et voir le canard nager!) ce jeu m’a l’air bien sympathique!
Bon weekend!
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Non mais franchement quand il nage c’est juste hilarant ! C’est dommage qu’il n’y ait pas de gif animé pour le voir en mouvement… ^^
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Il a l’air plus qu’honnête en terme de fun ce petit The lucky dime caper
Les mimiques de ce cher Donald ont l’air impayable
Je me rend compte que la Master System a accueilli quelques perles (Psycho Fox connais tu ?) en terme de jeux de plateforme
J’espère qu’un prochain billet sera consacré à sa suite Deep Duck Trouble !
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Deep duck trouble est un jeu qu’on n’avait pas quand on était gamins mais il faudrait que je trouve le rom à télécharger car j’ai vu des images en cherchant à illustrer mon article, et il a l’air vraiment pas mal !
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