Ceci n’est pas un nouveau post sur le jardinage et ma manière naturelle d’éloigner les fourmis à grands renforts de marc de café, non non…
Par contre c’est un énième post sur… mon boulot (pfff ya même plus de suspense…).
Comme d’habitude, maintenant que la mise à jour (et donc les tâches en rapport direct avec mon métier) est bouclée, le soufflet est retombé. Je n’ai pour ainsi dire plus rien à faire. Enfin, j’ai bien du dépôt légal et de l’archivage qui traînent par-ci par-là, mais honnêtement, je n’ai absolument aucune envie de me lancer là-dedans à 1h de la quille !
Alors, pour ne pas sombrer dans un océan d’ennui, j’ai trouvé une nouvelle occupation qui ne figurait pas encore sur ma liste : je fais la chasse aux fourmis.
Ces charmants insectes se baladent dans mon bureau depuis hier (je n’irai pas jusqu’à parler d’une invasion, n’exagérons rien), alors je les suis des yeux, je les traque, les observe, les maudis, et quand enfin je pense avoir trouvé la brèche par laquelle elles pénètrent mon espace de travail, je colmate avec les moyens du bord (sel, marc de café et étiquettes adhésives), refusant tout produit chimique par respect pour ces animaux qui auraient tant à nous apprendre (lisez Les Fourmis de Bernard Werber et vous comprendrez).

Mais à chaque fois que je bouche un trou, ces petites garces en trouvent un autre, et vu la qualité de l’isolation ici, autant vous dire qu’elles ont pléthore de possibilités pour se faufiler dans mon bureau à la recherche des miettes de chocos perdues !
Les étiquettes adhésives semblent faire l’affaire pour boucher les trous étant donné que pour le moment, je n’aperçois que 2 ou 3 bestioles en train de galoper sur les boiseries, mais bon, comme disent les croyants, « quand Dieu ferme une porte, il ouvre une fenêtre » (ou un truc dans le genre), alors je pense que le Dieu Fourmi va leur trouver un nouvel endroit par lequel se glisser pour pouvoir à nouveau venir m’importuner !
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Bref, ce bureau a assurément tout pour plaire ! Outre le fait qu’on me l’ait refilé après une énième péripétie narrée ici, voyez un peu les atouts qu’il présente :
- le chauffage déconne et ne se déclenche pas quand il fait trop froid (un comble !)
- au moindre rayon de soleil, il se transforme en fournaise, m’occasionnant à chaque irruption un « ouh là c’est les Tropiques ici ! », comme si j’étais assez bête pour ne pas l’avoir remarqué

- si j’ouvre la fenêtre histoire de ne pas mourir cuite à l’étouffée, j’ai droit aux bruits de voisinage divers (tondeuses, travaux, aboiements…), aux odeurs de pot d’échappement des livreurs qui viennent ici et à celles que laisse inévitablement dans son sillage le camion des éboueurs, parfumant toute la rue de relents de nourriture moisie
- il est mal foutu, tout en longueur
- il a 2 portes, ce qui fait que quand des gens entrent dans mon bureau par l’une, ça entrouvre l’autre bruyamment si elle n’est pas fermée à fond
- et maintenant, je constate qu’à l’arrivée des beaux jours, il est squatté par les fourmis, problème que je n’avais pas dans mon ancien bureau (qui, petite précision, est vide depuis la démission, après environ 5 mois de bons et loyaux services, de Tony Micelli)
J’en ai tellement marre…
Je me disais que tu ne pouvais pas parler fourmis sans glisser Werber quelque part lol
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Obligé ! lol 🙂 D’ailleurs c’est peut-être lui le Dieu Fourmi !
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C’est un signe envoyé par Bernard lui-même 😂
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C’est peut-être le signe qu’il va écrire un 4e tome sur ces insectes ? 🙂
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