C’est un jardin…

… extraordinaire ?

On va tout faire pour en tout cas !

Vous l’aurez sans doute deviné à la lecture du titre de ce post : nous allons parler jardinage aujourd’hui !

Mes lecteurs de longue date savent que j’habite depuis un peu plus d’un an maintenant, dans un village, une maison avec un terrain.

Pour les autres, le rattrapage, c’est par ici et par là.

Ce terrain, il est grand, mais son défaut c’est qu’il n’est pas clôturé.

Bon, vu le bled où j’habite, ne pas avoir de clôture n’est pas un si grave problème en soi (par exemple, je peux mettre mon séchoir plein de linge dehors et m’absenter, quand je reviens, personne ne me l’a piqué. Après, c’est peut-être parce que mes vieilles fringues cheap n’intéressent personne…).

C’est juste chiant car on n’ose pas y laisser un salon de jardin…

Mais ce qui m’embête par rapport à ça, c’est que, le long de la rue, il y a trop de vis-à-vis (un ancien locataire y avait planté des arbres ça et là mais ça se voit que le gars n’était pas paysagiste…), et je n’aime pas que les gens qui se baladent ou se posent sur le banc voient ce qui se passe dans mon jardin, que je sois en train de lire dans mon transat ou de clapoter dans ma piscine gonflable (je vous rassure, je n’y suis pas à poil, mais bon…).

Autre problème : ce terrain, il est « brut de décoffrage », et c’est vraiment dommage vu sa superficie…

J’ai donc décidé de tenter de l’embellir tout en masquant ce vis-à-vis grâce au jardinage, vous savez, cette activité qui allie effort physique et vidage de tête, et Dieu (eh oui, même ce gars en qui je ne crois pas !) sait que j’ai besoin des 2 en ce moment !

Le hic, c’est qu’on ne s’improvise pas jardinier du jour au lendemain, et qu’après avoir vécu près de 14 ans en appartement, je n’ai aucune expérience dans le domaine… J’ai pour seul repère le jardin de mes parents, mais sans avoir jamais pratiqué moi-même ce loisir. C’est vous dire si je ne pars pas gagnante !

J’ai fait une tentative l’année dernière : profitant du prix bradé du dernier carré potager dont le Aldi essayait désespérément de se débarrasser, je me suis mise aux concombres. Mes plants étaient beaux, bien épanouis, et ont donné pas mal de fruits. Je n’étais pas peu fière : oui, j’avais réussi à faire pousser quelque chose !

Source ici

Sauf que ces concombres se sont avérés dégueu : hyper acres, immangeables, bref, j’étais dégoûtée, moi qui avait pris soin d’eux, mettant en place un système d’arrosage fait maison pour qu’ils ne crèvent pas pendant ma semaine d’absence…

Du coup, finis les concombres pour moi : cette année, côté potager, ce sera petites carottes et tomates cerises ! J’ai semé aujourd’hui même les graines de ces dernières dans des pastilles faites d’engrais et de fibres de coco placées dans une mini-serre. L’année dernière, ce sont ces pastilles qui avaient bien fait démarrer mes plants de concombres, j’en ai donc repris cette année.

Source ici

L’an passé, j’ai également tenté les fleurs. En graines. À faire pousser.

Mauvaise idée…

J’ai réussi à faire sortir de terre des tiges, avec des feuilles, mais ça n’a jamais voulu fleurir ! Un matin, je me souviens m’être émerveillée : « ça y est, je vais enfin avoir une fleur ! » Sauf que c’était un pissenlit qui s’était tapé l’incruste dans ma jardinière…

Ô rage, ô désespoir, ô verdure ennemie !

N’ai-je donc tant semé que pour cette infamie ?

Cette année, côté fleurs, je retenterai les graines mais cette fois-ci en pleine terre pour voir si ça marche mieux. Je compte essayer le long du chemin dallé.

Mais j’ai un autre projet en tête : celui de créer un « faux » parterre de fleurs que je disposerai au milieu du terrain (faux parce que je compte me dégoter un autre carré potager et y installer mes fleurs. Ou comment embellir son extérieur sans se faire chier à gratter et retourner la terre.)

Mon 3e projet est d’installer des arbrisseaux entre les arbres qui bordent le terrain côté rue, pour faire un semblant de haie végétale. J’ai envie d’opter pour des bambous : je trouve ça super joli, ça demande peu d’entretien, et on en trouve des pas chers en ce moment. Ou comment masquer la vue sans se ruiner en clôtures hors de prix (surtout que quand on est locataires, on a pas forcément envie d’investir beaucoup dans un terrain qui ne nous appartient pas et qu’un jour ou l’autre on quittera)…

Donc voilà mes projets « jardinage » pour le moment !

Après, rien ne dit qu’ils vont tous aboutir…

Mais je vous tiendrai au courant de l’avancée de mes progrès en tant que jardinière débutante !